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First date avec Marie Nimier, Prix Trop Virilo 2013

12 nov

Samedi, le Prix Virilo assistait à la lecture au Théâtre du Rond-Point, à Paris, de Je suis un homme, Prix Trop Virilo 2013, par le comédien Philippe Calvario et Marie Nimier herself.

Marie Nimier et Philippe Calvario font l'amour aux mots, avec poigne et machisme.

Marie Nimier et Philippe Calvario font l’amour aux mots, avec poigne et machisme.


L’occasion de remettre à l’auteur son prix, à savoir un superbe cadre en pin véritable et un chèque de 11 euros, soit 1 euro de plus que le Goncourt, qualité et virilité obligent.

Kikou, c'est nous!!

Kikou, c’est nous!!


Fort de sa présence moustachue, le Prix Virilo a été salué par l’équipe du Théâtre et le monde des lettres (enfin!), à travers la lecture très lol d’un communiqué écrit par nous-mêmes.

En vidéo : ICI 

Ou par écrit:

" Dans une rentrée littéraire dominée par des prouesses demi-molles, une femme s’élève contre la métro-sexualisation du machisme et sublime l’homme dans sa trop grande virilité. Face au Femina, Marie Nimier reçoit cette année, haut la moustache, le Prix Trop Virilo 2013 pour son roman Je suis un homme. 

En se mettant dans la peau d’un mâle qui refuse d’être dominé par les femmes, armé de son gros engin et d’une droite facile, Marie Nimier produit la poussée de testostérone littéraire la plus vivace de la rentrée littéraire 2013, la giclure un poil excessive de mots, que vous allez recevoir en pleine figure ce soir. 

Lorsque l’on sait que l’auteur elle-même décrit son héros comme « pas sympathique du tout », et précise qu’elle s’est inspirée pour l’inventer d’un vibromasseur en porcelaine, on ne peut que lui serrer virilement la main. Peut-être une façon pour Marie Nimier de nous démontrer que la plus grande virilité débouche toujours, paradoxalement, sur un con… 

Marie Nimier a le bonheur de recevoir pour son prix un chèque de 11 euros, soit 1 euro viril de plus que le Goncourt. 

Amicalement, Le Prix Virilo. "

Merci à Marie Nimier, lauréate formidable et peu rancunière.

Merci à Mikael, heureux photographe d’un jour pour la fine équipe moustachue.

Il faut beaucoup aimer les hommes, de Marie Darrieusecq

26 sept
La love moustache humaniste

La love moustache humaniste

Editions P.O.L

Lu par Claire

Liaison torride à Hollywood

smack les hommes

smack les hommes

La qualité du nouveau roman de Marie Darrieusecq surprend d’autant plus que le résumé fait peur. On l’a aperçu dans de nombreuses premières listes de prix, ce roman. Titré d’après une citation de Marguerite Duras herself, "Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n’est pas possible on ne peut pas les supporter.", les hommes de cette phrase-là font plutôt référence à UN homme, le beau et solitaire Kouhouesso.

La narratrice, Solange, actrice française implantée avec succès à Los Angeles, vivote doucement jusqu’au jour où elle croise le regard d’un autre acteur, Kouhouesso.

c'est là-dedans que ça se passe

c’est là-dedans que ça se passe

Retour amoureux délocalisé de la Françafrique

S’ensuit une relation animale, fusionnelle… Hormis le fait que la fusion n’existe que de son côté à elle, Solange, tandis que lui rêve d’un projet d’adaptation d’un roman de Conrad au cinéma. Le désir qui le brûle de raconter l’Afrique amène Solange à se demander soudain ce que c’est que d’être blanc, que d’être noir, que d’être ensemble.

Je vous l’avais dit, le résumé fait peur. Et pourtant, l’auteur parvient grâce à une prose pleine de métaphores et un rythme audacieux à susciter en nous non seulement un intérêt dramatique, mais une véritable envie de lire. Quant aux cinéphiles parmi vous (et c’est certainement une des raisons qui ont emporté mon adhésion), ils auront en prime le plaisir de naviguer dans les eaux troubles du 7e art. Pour les voyageurs, celui de s’immerger dans la forêt camerounaise et les méandres des avenues californiennes. Pour les romantiques, tout le reste.

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