Electrico W, d’Hervé le Tellier

27 sept

Editions JC Lattès

Lu par Xavier

Douvèche dou portougal

Electrico W, chez JC Lattès

Les portugais ne sont pas tous maçons

Le livre est mis en tête de gondole dans pas mal de librairies, sélectionné aussi par le Prix page des libraires que les poilus de Virilo respectent. Et pour cause, il est très agréable à parcourir. On y découvre Lisbonne à travers le cheminement de deux amis journalistes au milieu des années 80. Vieux amis, l’un auteur, l’autre photographe, se retrouvant dans la capitale portugaise pour couvrir le procès d’un tueur en série. En réalité, un prétexte pour l’auteur qui fonde son récit sur le déchirement amoureux qui les sépare, l’un comme l’autre étant amoureux de la même femme. A travers la narration de Vincent, on cherche Canard (sic ?) jeune fille dont Antonio était tombé amoureux lors de son adolescence à Lisbonne.

Le conducteur du tramway n'a rien à voir là-dedans et veut qu'on le "laisse tranquille"

Electrico W, c’est le nom de la ligne de tram empruntée à l’époque qui a servi de lieu de rencontre. La retrouver, et si possible remettre ensemble les amants du passé, permettrait à Vincent d’éliminer son concurrent sentimental dans la course à l’amoureuse commune.

Poète membre de l’Oulipo, Hervé Le Tellier manie la langue avec aisance. Toutefois, le récit manque un peu de profondeur et l’on regrettera ici de n’y voir qu’un excellent roman de plage, trop faible candidat pour un Prix Virilo devenu exigeant.

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