Commentaires sur : La Jouissance, de Florian Zeller http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/ Thu, 05 Dec 2013 22:42:13 +0000 hourly 1 http://wordpress.com/ Par : Prix Virilo http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-563 Wed, 31 Oct 2012 01:20:00 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-563 Merci Caroline.
Si vous parlez bien de la phrase "Il était convaincu que les escargots au beurre persillé avaient été cuits hors de leurs …" il vous fait alors féliciter Thomas (cf notre jury 2012), le batteur punk et néanmoins amateur d’escargots.
Bons bourgognes,

Philippe

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Par : Caroline http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-561 Wed, 31 Oct 2012 00:07:11 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-561 J’aime infiniment ce chroniqueur décidément. Aujourd’hui il a parlé sur son blog non pas de grenouille mais d’escargot. Alors je pars en Bourgogne déguster.

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Par : Prix Virilo http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-559 Tue, 30 Oct 2012 23:47:54 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-559 Parce que Kafka écrit un "journal", justement ? Je ne sais pas, pour moi, le livre de Zeller (et le fait que l’auteur soit Zeller m’importe peu, j’aurais été ravi de le défendre) me semble juste totalement raté… Pourquoi une blague parfois tombe-t-elle à plat ? Souvent parce qu’un secret ingrédient y manquait et que l’ensemble était "mal raconté"… Je crois que c’est à peu près la même chose avec les livres : nous essayons désespérément de mettre en mot et de légitimer techniquement, stylistiquement, un ratage pourtant évident à la lecture…

Philippe

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Par : Prix Virilo http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-558 Tue, 30 Oct 2012 23:44:24 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-558 Cher Maxime,
Je suis absolument, catégoriquement, radicalement d’accord avec vous : Chevillard est le plus grand.
Nous le savions merveilleux écrivain, il est un drôlissime critique. Merci pour ce poste, qui en effet, éclaire un peu mieux le projet d’écriture, qui me semblait, à la lecture et personnellement, juste totalement bancal, bien que je n’avais pas fait le parallèle avec Kundera.
Philippe

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Par : Maxime http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-556 Tue, 30 Oct 2012 18:34:49 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-556 La chronique de Chevillard sur ce même livre (Le Monde des Livres daté du 31 août) est géniale. Je me permets d’en citer le début :

« Le jeune écrivain ne s’expose pas sans risques à l’influence d’un maître. L’action de celle-ci est à rapprocher de celle des rayons X. Bénéfique dans un premier temps, elle permet sans doute de se connaître mieux, elle dispense une belle leçon d’audace et de radicalité. Elle brûle les mauvaises graisses consécutives aux lectures voraces, hasardeuses et mal assimilées de l’adolescence. Puis elle brûle encore, elle détruit les défenses immunitaires, elle attaque l’os. L’influence du maître finit par réduire en cendres le disciple, dont les livres ne seront plus dès lors que de pâles et grimaçants reflets de l’oeuvre qui les a inspirés.
Au reste, les grands écrivains ne veulent pas de ces mules que sont les émules ; ils n’ont aucune envie de reconnaître dans ces miroirs strabiques leur visage entièrement composé de chiures de mouche. Le vrai maître enseigne la liberté, et donc la solitude ; il nous chasse de son orbite le jour de notre majorité. Il a balisé un territoire où tout est dit, où nous ne pourrons rien faire de mieux que piétiner ses plates-bandes.

Voilà ce que ne semble pas avoir compris et médité Florian Zeller, dont le nouveau roman, La Jouissance, nourrit visiblement l’ambition d’aller grossir la bibliographie de Milan Kundera. Ambition déraisonnable et désespérée, hélas ! Tout y est pourtant, à peu près : courts chapitres alternant les épisodes d’une intrigue sentimentale à géométrie variable et des considérations sociopolitiques sur l’époque ; attention de lexicographe pour quelques termes révélateurs délicatement brodés en italique sur la page (ici, par exemple, contradiction et négociation) ; posture ambiguë du narrateur intervenant parfois pour commenter la situation ; et le sexe encore comme moteur et terme des moindres agissements. Bien entendu, il serait naïf de réduire à une telle liste l’oeuvre de Kundera ; c’est pourtant très exactement ce que fait Florian Zeller. On croirait le voir en train de casser ses oeufs et de verser sa farine dans un saladier, la langue entre les dents, louchant sur Le Livre du rire et de l’oubli comme sur un livre de recettes.

Résultat : un livre pour rire et à oublier, un Kundera mal cuit qui ne nourrit pas son homme et cependant lui pèse sur l’estomac. La comparaison avec l’original est impitoyable pour ce récit gauche, immature. Encore un boeuf qui s’enlise dans la mare pour s’être cru pourvu des cuisses nerveuses et si joliment galbées de la grenouille. »

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Par : Maxime http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-555 Tue, 30 Oct 2012 18:32:17 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-555 Pourquoi diable trouver ça mauvais alors que quand Kafka écrit dans son journal, le 2 août 1914, „Deutschland hat Rußland den Krieg erklärt – nachmittags Schwimmschule“ c’est du génie à l’état brut ? Parce que Kafka est un génie et que Zeller cherche juste à faire l’intéressant ? Ah, OK.

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Par : Prix Virilo http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-554 Tue, 30 Oct 2012 15:52:29 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-554 C’est un jeu assez rigolo, auquel nous nous sommes adonnées sur notre page facebook. A l’applaudimètre, le gagnant : "Il était convaincu que les escargots au beurre persillé avaient été cuits hors de leurs coquilles avant de servir. Les 2 tours qui venaient de s’effondrer assombrissaient un peu plus sa journée."

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Par : foutage http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-552 Tue, 30 Oct 2012 09:43:39 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-552 On sent poindre une forme de tendresse chez le critique consterné. Le rapprochement foireux entre une anecdote et une analyse géopolitique sans rapports dans la même phrase va-t-il devenir culte ? Vous allez faire de Florian Zeller un nouveau Ed Wood.

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Par : Prix Virilo http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-547 Mon, 29 Oct 2012 14:13:42 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-547 Mais figure-toi Thibault que Florian Zeller est justement dialoguiste pour Steven Seagal.
A moins que ce ne soit l’inverse…
Stéph

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Par : Thibault http://prixvirilo.com/2012/10/27/la-jouissance-de-florian-zeller/#comment-546 Mon, 29 Oct 2012 14:10:25 +0000 http://prixvirilo.com/?p=2741#comment-546 Stéphane, tu me donnes finalement assez envie de le lire, juste après m’être fait une soirée Steven Segall entre potes.

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